Après le succès mondial de Facebook, un site similaire mais plus coquin, Sexebook, vient de voir le jour. Plus de 30 000 personnes y sont déjà inscrites. Outre le nom, on constate que la page d'accueil, l'habillage graphique et l'inscription ressemblent beaucoup à Facebook.

«Sexebook est un réseau social libertin de sexe amateur. Nos membres peuvent discuter de sexe, échanger des idées, des photos ou des vidéos, poser des questions et créer des groupes comme sur tout réseau social», peut-on lire sur le site. «Que vous recherchiez une rencontre, à partager vos expériences et vos fantasmes ou à rencontrer des personnes ayant vécues la même expérience que vous, toutes ces personnes sont sur Sexebook», ajoute-t-on. Les médias se sont emparés de l'affaire depuis quelques semaines. «Les journalistes ont créé le buzz sur le web. Sexebook aurait dû être lancé le 1er décembre et nous sommes d'ailleurs un peu débordés car nous n'étions pas prêt pour son lancement », explique le responsable éditorial de Sexebook, Paul Louis de Marais en entrevue à Cyberpresse.

Sexebook est hébergé par IWEB à Montréal et édité par la société CDC-WEB basée aux États-Unis.

Au moment de l'inscription, de nombreux choix s'offrent à l'internaute. Par exemple, pour l'orientation sexuelle, on doit cocher un des choix suivants: homo, hétéro, bi, non défini. Pour le sexe, la mention couple s'ajoute à homme ou femme.

On invite aussi les internautes à dire ce qui les intéresse: un homme, une femme, un couple, plein de chose ou juste regarder! Et finalement, pour définir sa relation actuelle, on peut se déclarer marié, célibataire, en couple ouvert, en union libre, c'est compliqué ou je préfère ne pas en parler.

Une fois inscrit, on a accès aux 30 derniers articles affichés, dont «Cherche une jeune femme de la région parisienne pour me dominer». On peut adhérer ou créer un réseau et ajouter des photos.Facebook laissera-t-il vivre sur la Toile une copie plus osée de son site? En entrevue au magazine français L'Express, Paul Louis de Marais, affirme que le nom Sexebook ainsi que la charte graphique choisie, «même si elle évoque Facebook, ne saurait être considérée comme un plagiat», car le service «n'entre en concurrence avec lui dans aucun domaine». «Ceci dit, ajoute M. Louis de Marais, nous sommes à l'écoute de la société éditrice de Facebook et, au besoin, nous pourrons tenir compte de ses remarques.» Interrogé par Cyberpresse, ce dernier assure que les dirigeants de Facebook ne l'ont pas encore contacté.

En attendant, il est toujours possible de s'inscrire et d'échanger sur le site.