Le sel n'aurait finalement qu'un impact minime sur l'hypertension artérielle, affirme une étude réalisée par des chercheurs français.

Le professeur Jacques Blacher et ses collègues ont déterminé que des éléments comme une augmentation de l'indice de masse corporelle, l'âge et des facteurs alimentaires non liés au sodium ont un impact beaucoup plus important.

Leurs conclusions découlent de l'analyse de l'impact d'éléments comme la consommation de sel, l'indice de masse corporelle, la sédentarité, la consommation d'alcool et les facteurs alimentaires non liés au sodium sur la tension artérielle de plus de 8500 Français.

L'indice de masse corporelle, l'âge et la consommation d'alcool faisaient tous grimper la tension, tandis que la consommation de sel n'avait aucune importance statistique.

Une plus grande consommation de fruits a entraîné une réduction importante de la pression, tandis que l'activité physique ne semblait avoir aucun effet. Aucun des participants à l'étude ne recevait de traitement pharmacologique pour des problèmes d'hypertension.

Les auteurs rappellent que même si les facteurs étudiés sont fréquemment ciblés par les médecins pour aider leurs patients à combattre leur hypertension, on ne dispose que de minces données concernant leur importance réelle.

L'hypertension toucherait plus de 30% des adultes âgés de 25 ans et plus, et causerait 9,4 millions de décès annuellement.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le American Journal of Hypertension.