Les Britanniques moins bien nantis consomment davantage de sel que les membres de classes socio-économiques supérieures, peu importe là où ils habitent, démontre une nouvelle étude.

Les chercheurs de la faculté de médecine de l'université de Warwick indiquent que les inégalités sociales concernant la consommation de sel sont demeurées inchangées entre 2000-2001 et 2011, et ce même si la consommation de sel a chuté à l'échelle nationale pendant cette période.

Leur analyse de l'alimentation d'un millier d'hommes et de femmes âgé(e)s entre 19 et 64 ans indique que la consommation de sel des moins bien nantis a reculé de 0,9 gramme par jour entre 2000-2001 et 2008-2011, tandis que la consommation à l'échelle nationale glissait de 1,4 gramme par jour.

L'auteur principal de l'étude, le professeur Francesco Cappuccio, a rappelé que les gens issus des milieux socio-économiques plus défavorisés sont plus susceptibles de souffrir d'hypertension artérielle, de crises cardiaques ou de problèmes rénaux.

L'alimentation de ces gens, a-t-il ajouté, est souvent composée d'aliments de mauvaise qualité, abordables, mais riches en gras, en sel et en calories.

Il a déploré que les efforts déployés pour réduire la teneur en sel des aliments ne semblent pas avoir rejoint les plus démunis de la société.

Les conclusions de l'étude sont publiées par le journal médical BMJ Open.