Depuis des décennies, les médecins et autres experts conseillent de ne pas trop saler les plats afin de réduire ses risques de crise cardiaque et d'AVC. Or, une étude danoise publiée la semaine dernière dans l'American Journal of Hypertension montre que même si minimiser son apport en sel réduit la pression artérielle, cela peut aussi accroître le cholestérol.

Des chercheurs danois ont montré que le fait de réduire sa consommation de sodium d'1% entraînait une baisse de la pression artérielle chez les personnes bénéficiant d'une pression normale, et une chute de 3,5% chez les patients atteints d'hypertension. Mais les personnes qui réduisent leur apport en sel enregistrent aussi une augmentation de 2,5% de leur taux de cholestérol et une croissance de 7% de leurs triglycérides, qui peuvent accroître les risques de maladie cardiaque et de diabète.

Des experts ont confié au site spécialisé LiveScience que de plus amples recherches étaient nécessaires sur ce sujet, et qu'il était encore trop tôt pour revenir sur les recommandations actuelles de limitation de consommation de sel. Un taux trop important de sodium peut accroître la pression artérielle, les maladies cardiaques et les AVC. À noter que la plupart des personnes consomment trois fois plus de sel que l'apport quotidien recommandé de 1.500 mg.

Le fait de surveiller son apport en sodium entraîne en général une consommation d'aliments frais au détriment des plats préparés et autres conserves, ce qui est hautement recommandé. La Mayo Clinic américaine conseille aussi d'opter pour des aliments faibles en sodium et d'utiliser des plantes aromatiques pour assaisonner ses plats. L'American Heart Association recommande la consommation de noix non salées et d'éviter d'ajouter du sel aux légumes en boîte et aux petits plats qu'on cuisine.