À l'occasion de la Semaine internationale du cerveau, qui se déroule du 15 au 21 mars, voici quelques aliments pour nourrir ses cellules grises, voire augmenter son QI.

Les aliments ont un effet direct sur les performances du cerveau. En avalant des produits ciblés, il est possible d'améliorer sa mémoire, de garder un cerveau jeune ou de stabiliser son humeur.

BrainReady.com, un blogue consacré au cerveau et à la lutte contre le vieillissement, recommande d'ingurgiter du saumon sauvage, des fèves de cacao, du thé vert matcha, des baies d'acaï, des myrtilles, des grains de café, de la sauge, des noix ou du curcuma.

Alternet.org, un site d'informations, suggère d'ajouter à cette liste des avocats, des haricots, de l'huile d'olive, de l'ail, des noix (de cajou, noisettes, avelines), des graines (de tournesol, de sésame, de lin), de l'avoine, du riz complet, de la grenade, des légumes à feuilles vertes (épinards, chou frisé, blettes, salade romaine, roquette), des tomates et des brisures de fèves de cacao.

LiveScience, un site scientifique, offre quant à lui des conseils pour améliorer la façon de s'alimenter. Il faut manger, car le cerveau a besoin de carburant, souligne le site.

Pour Leigh Gibson, chercheur en biopsychologie spécialiste de l'alimentation, à l'Université Roehampton (Royaume-Uni), «lorsque votre niveau de glucose chute, le symptôme est une pensée confuse». Le meilleur régime à suivre est riche en acides gras oméga-3, avec des aliments dont l'indice glycémique est faible.

Michael Green, expert en psychologie du comportement alimentaire à l'Université d'Aston (Royaume-Uni), estime quant à lui qu'il vaut mieux manger «plus fréquemment, mais de plus petites quantités. Le cerveau fonctionne de façon optimale avec environ 25 grammes de glucose circulant dans le sang (l'équivalent d'une banane).»

Il est également important d'être à l'écoute des besoins de son cerveau. Les chercheurs expliquent que «les personnes extraverties ont plus de chances de succomber au 'coup de barre post-repas', l'envie de faire la sieste ou de prendre une tasse de café en milieu d'après-midi». La taille du cerveau compte également: «les enfants et les personnes très minces peuvent se sentir faibles ou de mauvaise humeur à cause d'un manque de glucose dans le sang plus rapidement qu'un adulte de taille moyenne», précisent les chercheurs.

Et de conclure que l'esprit confus est la réaction du cerveau à «une sous-alimentation chronique, à trop de sport, ou au fait de sauter régulièrement des repas». Pour Michael Green, «tous les régimes à la mode sont de pures bêtises, mais il faut manger peu de sucre.»