Des chercheurs britanniques ont découvert qu'une hormone active les régions du cerveau associées à l'excitation sexuelle et à la romance, ce qui pourrait aider à traiter les problèmes psychosexuels qui affligent certains couples infertiles.

Les scientifiques du Collège impérial de Londres ont organisé une étude randomisée en double aveugle contre placebo pendant laquelle l'hormone en question, la kisspeptine, a été injectée à 29 jeunes hommes en santé.

L'hormone a provoqué une activité accrue dans les structures du cerveau normalement stimulées par l'excitation sexuelle et la romance, lorsqu'on a présenté aux participants des images à connotation sexuelle ou romantique.

Le chercheur principal, le Dr Waljit Dhillo, a expliqué que le traitement de l'infertilité porte principalement sur les facteurs biologiques alors que le cerveau et les émotions jouent également un rôle très important, mais nettement moins bien compris, d'où l'utilité potentielle de la kisspeptine.

Les scientifiques ont également constaté, avec une certaine surprise, que la kisspeptine augmentait l'activité des structures cérébrales qui régulent les émotions négatives, ce qui signifie que l'hormone pourrait éventuellement jouer un rôle dans le traitement de la dépression.

La kisspeptine fait référence au gène KISS-1, qui a été cloné en 1999 par des chercheurs de la ville de Hershey, en Pennsylvanie. C'est à cet endroit que la chocolaterie du même nom fabrique ses fameux «kisses».