La sensibilité aux modèles féminins de minceur est en partie génétique, selon une nouvelle étude américaine.

Ces modèles, par exemple les magazines de mode, sont souvent tenus responsables de la hausse de l'incidence de l'anorexie. Les chercheurs avancent que certaines adolescentes sont plus sensibles à ces modèles et d'autres moins, en fonction de leur génétique.

Les chercheurs ont calculé que la génétique et l'environnement familial des adolescentes est plus important que la culture externe, à l'école et parmi leurs amis, pour expliquer l'idéalisation de la minceur des modèles féminins au cinéma, dans les magazines et ailleurs dans la culture populaire.

Les psychologues d'une demi-douzaine d'universités ont participé à cette étude, publiée dans la revue International Journal of Eating Disorders, et qui portait sur plus de 300 jumelles ayant en moyenne 17 ans. Ils ont comparé les jumelles identiques et fraternelles, qui ont respectivement 100% et 50% des mêmes gènes. La génétique explique 43% de la tendance à idéaliser les modèles féminins