De précédentes études ont déjà montré que faire du vélo régulièrement pouvait avoir des conséquences néfastes sur la santé sexuelle des hommes, mais une nouvelle étude faite à l'université de Yale, aux États-Unis, montre que c'est aussi le cas pour les femmes.

Le New York Times a publié un article, cette semaine, à propos d'une étude récente qui a démontré que plus le guidon est bas et plus les femmes peuvent avoir des problèmes en faisant du vélo.

Si une femme doit davantage se pencher en avant pour atteindre un guidon qui est bas, elle met plus de pression sur certaines zones sensibles, ce qui peut entraîner un engourdissement et potentiellement un dysfonctionnement sexuel.

Publiée le mois dernier, l'étude a suivi 48 femmes, toutes des cyclistes chevronnées qui pédalent au moins environ 16 kilomètres par semaine, et souvent beaucoup plus. Les chercheurs ont découvert que celles qui se penchent vers l'avant et mettent leur dos à plat pour poser leurs bras sur les «repose-bras» du vélo afin d'obtenir une position plus aérodynamique ont davantage de problèmes d'engourdissement dans la région pelvienne.

Même si remonter le guidon semble une solution logique (bien que ce ne soit pas l'idéal pour les vrais cyclistes), les femmes cyclistes, tout comme les hommes, peuvent aussi rencontrer dans ce cas des problèmes avec leur selle.

Des recherches plus approfondies doivent être menées sur les femmes cyclistes, mais Steven M. Schrader, un scientifique du National Institute for Occupational Safety and Health, estime qu'utiliser une selle sans ''nez" serait une bonne façon de réduire la pression sur le périnée - une partie du corps qui n'a jamais été prévue pour supporter une pression soutenue.

Alors que les recherches précédentes de Steven M. Schrader sur ce type de sièges ont montré des résultats positifs pour les hommes, il assure que les femmes devraient aussi en bénéficier. «Si vous ne mettez pas de poids à cet endroit, il n'y a pas de pression», a-t-il déclaré au New York Times

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