Le Gumboot permet de danser et de créer un rythme en groupe en tapant sur des bottes de pluie.

Qu'est-ce que c'est?

Une danse de groupe qui consiste à taper avec ses mains sur des bottes de caoutchouc et ainsi créer un rythme musical tous ensemble. Le Gumboot a été créé au XIXe siècle par des mineurs de l'Afrique du Sud qui souhaitaient se divertir, en frappant sur l'un des rares instruments de percussion disponible: leurs bottes.

Pour qui?

Pour à peu près tout le monde. Il faut par contre arriver à suivre le rythme instauré par le groupe, et aussi avoir la capacité de se pencher et se relever à plusieurs reprises pour atteindre ses bottes. «C'est plus difficile pour les gens âgés, ceux qui ont des blessures au dos ou aux genoux, ou les enfants de moins de 7 ans», avertit Josée Mayrand, professeure de Gumboot pour la société Gumboots et cie.

Avec quoi?

Des bottes de caoutchouc, tout simplement! «À la base, on prend ce qu'on trouve et on fait avec, dit Mme Mayrand. N'importe quelle botte peut faire l'affaire.»

Combien?

Pour un ensemble de 10 cours, Sports Montréal inc. demande 79$. La société Just Gumboots, 220$. Les ateliers Corps et âme en mouvement à Longueuil se chiffrent à 200$ ou 180$ pour les moins de 16 ans.

Où?

À Montréal, on peut suivre des cours de Gumboot au complexe sportif Claude-Robillard et au centre de loisirs Saints-Martyrs-Canadiens. On trouve aussi des ateliers dans plusieurs villes du Québec, comme à Longueuil, Terrebonne, Mascouche, Québec et Chicoutimi. Il est possible de faire déplacer un professeur pour un atelier-découverte en milieu de travail, à l'école ou pour un événement, comme l'offre la société Gumboots et cie.

Pourquoi?

Il faut atteindre ses pieds avec ses mains pour jouer, on doit donc se pencher et se relever souvent, ce qui permet d'améliorer sa capacité cardiovasculaire. «Touchez vos mollets, relevez-vous et répétez plusieurs fois de suite, vous allez avoir chaud! s'exclame Josée Mayrand. C'est une activité artistique et coopérative qui a un côté cardio et mise en forme, mais qui est aussi intéressante par son histoire et ce qu'on peut créer. Quand on se rend compte qu'on peut tous faire le même rythme en même temps, on se dit: wow, il y a quelque chose qui ressort de ça en plus!»

«L'idée est de prendre un objet de tous les jours, la botte de pluie, et de l'utiliser pour une autre activité. Toutes les bottes viennent d'horizons différents. Des bottes de cheval, de pluie, du voisin, pour jardiner, pour la pêche au crabe... J'ai dansé pendant deux ans avec les bottes de pêche de mon frère!» - Josée Mayrand, qui pratique le Gumboot depuis 1998.

1896: première performance publique de Gumboot en Afrique du Sud.