Nos coureurs font le point sur leur entraînement.

Frédéric Belleville (31 ans, 5 km)

Le point sur son entraînement

Des douleurs aux genoux ont nécessité une petite modification de son programme, dans lequel on a remplacé quelques jours de course par du vélo (spinning).

Difficultés, blessures ou nouveaux défis à signaler

Cette vieille blessure au genou gauche, datant de l'époque où il jouait du football, l'oblige à réduire ses efforts en course. Il faut ce qu'il faut, s'il veut se rendre à la ligne de départ en septembre sans blessure.

Son truc pour rester motivé

Il pense toujours au bien-être que cela lui procure après 20-25 minutes de course, ainsi qu'à la perspective de repousser ses limites le 13 septembre. Il y a six mois, jamais il n'aurait envisagé courir 5 km. Aujourd'hui, il fait plus de 8 km à chaque entraînement!





Sophie Dufault (35 ans, 10 km)

Le point sur son entraînement

Déjà, elle sent qu'elle s'améliore: elle n'est plus essoufflée et a perfectionné sa technique.

Difficultés, blessures ou nouveaux défis à signaler

L'entraînement est de cinq jours sur sept. C'est assez intense, tout particulièrement en cette fin d'année scolaire. Des fois, elle sent des raideurs dans ses jambes et au niveau des genoux. «Mes deux journées de repos, je les savoure!»

Son truc pour rester motivée

Les petits matins pluvieux, ça n'est pas l'envie qui la démange. «Si je n'avais pas été dans La Presse, je passerais parfois mon tour. Mais je me sens privilégiée d'avoir été choisie, on est quatre sur 1600! Alors je me donne au maximum!» En plus, la course fait déjà effet, elle se sent très en forme et dort comme un bébé. «C'est super agréable!»

 

Photo: David Boily, La Presse

Sophie Dufault

Nathalie Trudeau (38 ans, demi-marathon)

Le point sur son entraînement

À sa première compétition à Boucherville, dans un 10 km, elle est arrivée cinquième parmi les femmes de son groupe d'âge.

Difficultés, blessures ou nouveaux défis à signaler

Le défi, c'est de trouver le temps de s'entraîner, souvent le soir, au retour du travail. Résultat, elle mange plus tard. Mais elle sait aussi que la clé de son succès, c'est une bonne assiette. Elle doit donc davantage surveiller son alimentation.

Son truc pour rester motivée

Sa «tête de cochon» et son esprit de compétition. Disons que les résultats de sa dernière compétition ne nuisent pas.





Photo: Bernard Brault, La Presse

Nathalie Trudeau

Olivier Brière, 20 ans, marathon

Le point sur son entraînement

L'année scolaire finie, il trouve plus facile de courir, le soir, en revenant de son stage.

Difficultés, blessures ou nouveaux défis à signaler

Vrai, l'entraînement est exigeant. Certains matins, il trouve ses jambes plus lourdes qu'à l'habitude; ses genoux chauffent aussi un peu.

Son truc pour rester motivé

S'il court, c'est pour son ami, un grand sportif, décédé l'an dernier avant d'avoir eu le temps de courir lui-même un marathon. Au quotidien, quand il manque de motivation, il court avec sa soeur. «C'est tout le temps plus agréable de courir avec elle que tout seul.»

Photo: André Tremblay, La Presse

Olivier Brière