Chaque année, on signale au Québec 174 suicides par médicaments, dont 15 suicides par médicaments sans ordonnance (un nombre sous-estimé, selon l'INSPQ).

Le médicament sans ordonnance le plus incriminé ? L'acétaminophène, suivi des salicylés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antihistaminiques.

Ces substances, avalées en excès, peuvent causer de gros ennuis de santé.

Dans un avis publié la semaine dernière, un comité d'experts de l'Institut national de santé publique du Québec recommande en prévention de réduire la dose par capsule, de limiter le nombre de comprimés par contenant et d'établir une quantité maximale par vente.

On souhaite promouvoir le recours au Centre antipoison et « inclure la problématique des intoxications volontaires par médicaments sans ordonnance dans toute stratégie intégrée de prévention du suicide ». Bientôt, les petits formats ? 

Source : INSPQ