Les adolescents ayant subi une commotion cérébrale ou toute autre blessure traumatique au cerveau sont plus susceptibles d'adopter des comportements nuisibles, indique une nouvelle étude. Cette tendance est particulièrement évidente chez les filles.

Les auteurs de l'étude ont étudié 13 sortes de comportement destructeur, comme la tentation du suicide, l'usage de marijuana et la consommation d'alcool, parmi 9300 élèves ontariens du secondaire.

Selon les recherches, les filles ayant subi une blessure au cerveau sont plus enclines à fumer, à intimider, à être tentée par le suicide ou à ressentir une détresse psychologique.

Selon celle qui a dirigé cette recherche, la Dre Gabriela Ilie, de l'hôpital St. Michael de Toronto, cette disparité comportementale entre les filles et les garçons est peut-être attribuable à leurs différences biologiques et sociales.

Selon les auteurs de la recherche, tout coup à la tête suivi d'une perte de conscience d'au moins cinq minutes ou nécessitant une hospitalisation d'au moins une nuit est considéré comme une blessure traumatique au cerveau.

La Dre Ilie souhaite que les parents, les médecins, les enseignants et les entraîneurs prennent au sérieux ces blessures, car leurs effets peuvent affecter les «années formatrices» des élèves. Ils doivent donc se montrer plus vigilants envers ces adolescents, leurs blessures risquant d'exacerber des problèmes de santé mentale.

L'étude a été publiée dans le journal en ligne PLOS ONE.