Des chercheurs américains et australiens indiquent, dans les pages du journal Mayo Clinic Proceedings, que pendant leur vie, la moitié des hommes non circoncis souffriront de problèmes de santé associés à leur prépuce.

Le professeur Brian Morris estime que la circoncision devrait avoir le même statut que la vaccination. Tout délai met la santé de l'enfant en danger, a-t-il dit, et signifie que l'intervention n'aura probablement jamais lieu.

À l'enfance, le principal bienfait tiendrait à la prévention des infections urinaires, qui pourraient endommager les reins de la moitié des bébés qui en seront atteints. M. Morris avait précédemment démontré que le tiers des mâles non circoncis souffriront d'une infection urinaire pendant leur vie.

L'étude de M. Morris démontre que la circoncision n'a aucun impact négatif sur la fonction sexuelle, la sensibilité ou le plaisir.

Aux États-Unis, le taux de circoncision a chuté d'un sommet de 83% dans les années 1960 à seulement 77% aujourd'hui. Au Canada, le pourcentage de bébés circoncis à la naissance est passé de 60% en 1960 à 32% en 2008; seulement 3% des bébés québécois seraient circoncis en période néonatale.