Les femmes qui sont enceintes voudront peut-être s'éloigner des gens qui éternuent ou reniflent cet hiver, après la publication d'une nouvelle étude qui démontre que plus elles auront de rhumes ou d'infections virales pendant leur grossesse, plus leur bébé sera à risque de souffrir d'asthme.

Des chercheurs ont découvert que ces infections modifient l'environnement in utero, ce qui multiplie les risques de voir le bébé souffrir d'allergies ou d'asthme à l'enfance.

Les scientifiques ont étudié 513 femmes enceintes en Allemagne et leurs 526 enfants. Les participantes ont dû compléter des questionnaires pendant leur grossesse, quand les bébés étaient âgés de trois et douze mois, et à chaque année jusqu'à l'âge de cinq ans. Soixante-et-un pour cent des familles comptaient un parent souffrant d'asthme, de rhume des fois ou de dermatite atopique.

Les chercheurs ont expliqué que l'asthme peut être héréditaire, mais que cette étude démontre pour la première fois que l'environnement de la mère pendant sa grossesse peut commencer à nuire à l'enfant avant sa naissance.

L'étude a été publiée dans l'édition de février du journal médical Annals of Allergy, Asthma and Immunology.