Greenpeace a affirmé mardi à Pékin avoir détecté des substances chimiques dangereuses dans des vêtements pour enfants fabriqués par de grandes marques, parmi lesquelles Disney, Burberry ou Adidas.

L'organisation de défense de l'environnement a expliqué dans un communiqué avoir soumis 82 articles de douze marques à des analyses, et avoir retrouvé chez chacune de ces enseignes des produits chimiques nocifs.

Parmi les marques ciblées par l'ONG figuraient également Nike, American Apparel, C&A et Gap. Les articles testés ont été fabriqués dans douze régions ou pays, et pour un tiers d'entre eux en Chine.

«Les parents soucieux d'acheter à leurs enfants des vêtements qui ne contiennent pas de produits chimiques dangereux font face à un véritable cauchemar», a commenté Chih An Lee, de Greenpeace.

L'ONG a appelé la Chine, premier producteur textile et premier consommateur de produits chimiques du monde, à cesser d'utiliser des substances néfastes dans son industrie textile.

Ce n'est pas la première fois que Greenpeace met en cause de grands fabricants de vêtements.

Ces deux dernières années, l'ONG a publié plusieurs études montrant la présence de substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers et des désordres hormonaux dans des produits de marques telles que Zara, Calvin Klein, Levi's et Li Ning.

Et en 2011, Greenpeace avait publié «Dirty Laundry» et «Dirty Laundry 2», deux rapports qui montraient comment les fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l'eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets, ces substances chimiques se retrouvant également dans les fibres des produits vendus.