Les fournisseurs de soins de santé devraient lutter aussi agressivement contre les mauvaises habitudes de vie qu'ils luttent contre l'hypertension, le cholestérol ou d'autres facteurs de risque de problèmes cardiaques, affirme la Société américaine de cardiologie (AHA).

L'auteure de cet énoncé de politique, la docteure Bonne Spring, a reconnu qu'il s'agit d'un changement important. Les médecins devront cesser de s'intéresser principalement aux indices physiques qui leur démontrent que le patient est à risque pour maintenant l'aider à changer des modes de vie malsains, comme le surpoids, la mauvaise alimentation ou la sédentarité.

Les médecins traitent déjà les facteurs physiques de risque qui peuvent être mesurés avec une prise de sang ou une lecture de la pression artérielle, a-t-elle ajouté. Pourtant, les comportements adoptés par certains patients ont un impact sur leur santé physique, même s'il n'est pas nécessairement possible d'en prendre la mesure pour le moment, a dit la docteure Spring.

Elle recommande une plus grande collaboration entre les médecins et les autres professionnels de la santé, comme les psychologues et les diététistes, qui peuvent aider les patients à améliorer leurs habitudes de vie.

La docteure Spring demande aux médecins de sortir de l'isolement de leur bureau pour s'attaquer plus agressivement à la prévention.

L'AHA a lancé cet appel dans les pages du journal médical Circulation.