Les fumeurs qui ont du mal à arrêter la cigarette d'eux-mêmes devraient peut-être penser à rejoindre un groupe de soutien en ligne, du moins, c'est ce qu'il ressort d'une étude américaine à ce sujet.

Une étude parue dans l'édition de septembre de la revue Journal of Communication montre que les réseaux sociaux offrent un sentiment de communauté à ses membres qui se soutiennent mutuellement pour mettre fin à cette mauvaise habitude.

Et plus les personnes s'investissent dans ces groupes, plus elles s'identifient avec d'autres fumeurs, partagent leurs conseils et développent un sentiment de confiance.

Il ressort de cette étude que les participants arrêtaient plus facilement, mais aussi de manière plus pérenne, et restaient abstinents pendant de plus longues périodes, et même en cas de situations particulièrement difficiles, comme en soirée entre amis ou en période de fort stress ou de tristesse.

Les chercheurs pensent que le succès est lié à un sentiment accru d'efficacité personnelle dopé par l'aide reçue en ligne par les autres membres du groupe.

«Cette étude aide à promouvoir l'idée que les réseaux sociaux et d'autres formes de médias sociaux peuvent aider les personnes à améliorer leur état de santé», a noté le chercheur en chef Joe Phua de l'université de Géorgie, aux Etats-Unis.

«On peut les utiliser comme une manière à part entière d'améliorer ses problèmes de santé chroniques, ou dans le cadre d'une approche plus globale comprenant à la fois une aide professionnelle hors ligne et le recours aux réseaux sociaux.»

L'étude souligne d'autres avantage non-négligeable des groupes en ligne, comme le fait que l'on peut participer immédiatement, sans perdre de temps dans les transports, et qu'ils sont souvent gratuits.