Cet hiver, nul besoin de s'exiler dans les Caraïbes pour jouer au volleyball de plage. Il existe à Montréal, à deux minutes du centre-ville, un centre de volleyball intérieur comptant quatre terrains sablonneux de taille officielle. Où ça? À l'Espace Griffintown, lieu de rendez-vous des adeptes de ce sport électrisant.

Qu'est-ce que c'est?

Depuis son introduction comme discipline officielle aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, le volleyball de plage a connu une rapide ascension dans le monde en raison de son côté spectaculaire et de son aspect télégénique. Outre le type de surface, de nombreuses différences distinguent le volleyball intérieur de sa version plage, la principale étant le nombre de joueurs. En gymnase, on joue à six contre six. Sur le sable, c'est à deux contre deux.

Pour qui?

Selon Luc Chevalier, organisateur de la ligue mixte du lundi soir à l'Espace Griffintown, le volleyball de plage exige un meilleur cardio que le volleyball classique, car la surface à couvrir est presque la même, et demande un meilleur positionnement stratégique. Par contre, les débutants peuvent jouer à quatre contre quatre.

Avec quoi?

Le ballon de volleyball de plage est plus mou et souple, donc plus malléable, que le ballon de volleyball classique. En ce qui concerne la tenue vestimentaire, c'est assez simple: short ou maillot de bain, t-shirt et pas de chaussures! Les terrains de l'Espace Griffintown possèdent une épaisseur de 12 pouces de sable.

Combien?

On peut s'inscrire à une ligue (information à venir en décembre sur espacegriffintown.ca), se présenter aux jeudis volleyball libre (15$ par personne) ou réserver un terrain (120$ pour deux heures en soirée, 150$ pour deux heures le week-end).

Où?

Espace Griffintown, 1314, rue Olier, près du pont Wellington. Tél.: 514-937-1314

Pourquoi?

Il existe plusieurs avantages à jouer au volleyball de plage entre quatre murs: le sable ne brûle pas les pieds, la crème solaire devient inutile, le soleil n'aveugle pas les yeux, l'éclairage artificiel permet de jouer à toute heure du jour et le vent n'influence pas le cours de la partie. Bref, il n'y a que l'ambiance qui est moins festive.

«Je joue autant au volleyball intérieur qu'au volleyball de plage, mais ce que j'aime par-dessus tout de la version plage, c'est qu'on est toujours dans l'action. On n'est que deux à couvrir une grande surface de terrain plutôt que six dans le volleyball traditionnel. Donc, il n'y a jamais de moments où on n'est pas dans l'action. Autre avantage, on peut plonger pour récupérer un ballon sans craindre de se blesser.» - Luc Chevalier, mordu de volleyball depuis 20 ans

675 équipes de volleyball de plage affiliées à Volleyball Québec en 2012.