Vous croyez que seuls les artistes du Cirque du Soleil peuvent voltiger dans les airs en trapèze volant? Détrompez-vous. Cet art traditionnel est accessible au commun des mortels, à condition de ne pas souffrir de vertige. Dans la région de Montréal, quelques écoles proposent la pratique de cette discipline circassienne de façon récréative. De quoi donner des ailes à votre quotidien!

Qu'est-ce que c'est?

Le trapèze volant est constitué de deux trapèzes suspendus par de longues cordes. Les trapézistes sautent à partir d'une plate-forme suspendue à sept mètres de hauteur, et se balancent sur une barre de trapèze au-dessus d'un filet. Le but: réussir à se faire attraper par un porteur, qui se balance sur un autre trapèze, puis rattraper sa barre de trapèze. Ouf!

Pour qui?

Pour tout le monde ou presque. Il suffit d'être moindrement en forme, d'être capable de supporter son poids en étant suspendu sur une barre et de ne pas avoir peur des hauteurs. Est-ce risqué? «Il n'y a aucun danger. Le pire qui peut vous arriver, c'est de devenir accro!», rigole Simon Fortin, propriétaire de Trapezium.

Avec quoi?

Les voltigeurs s'habillent en tenue sportive, idéalement en pantalon extensible long, ne portent pas de chaussettes et volent en étant attachés à un harnais en tout temps.

Combien?

Le cours d'initiation de deux heures coûte 40$ dans les écoles. «Dès la première soirée, 99% des apprentis acrobates réussissent un catch», soutient M. Fortin. Par la suite, le coût est le même à chaque participation, mais il existe des forfaits pour voltigeurs fréquents.

Où?

Il existe deux endroits dans la région de Montréal, selon nos recherches, où il est possible de pratiquer le trapèze volant de façon récréative. Le Trapezium, à l'est de Montréal (www.trapezium.qc.ca) et Trapèze le Voltigeur, à Laval (www.trapezelevoltigeur.qc.ca).

Pourquoi?

Pour Claude Pelland, un adepte depuis huit ans, une séance de trapèze volant, c'est comme aller à l'hôpital....»Quand on voltige, on oublie illico tous nos soucis de la journée. Il n'y a plus rien qui compte sauf de s'amuser en groupe et de se surpasser», témoigne-t-il. En plus, comme ça se déroule à l'intérieur, c'est une activité idéale à pratiquer par temps mauvais ou pendant le triste mois de novembre.

«Quand j'ai entendu parler du trapèze volant pour la première fois, je croyais que cet art était réservé aux professionnels. Or, ça m'a étonné que tout le monde puisse en faire, peu importe l'âge. Dès le premier essai, j'ai eu le coup de foudre. Depuis, j'en fais trois fois par semaine et chaque fois, j'ai une montée d'adrénaline. C'est tellement grisant de réaliser que, même si je n'ai plus 20 ans, je peux m'éclater de cette façon.»

Jacinthe Contois, 48 ans, accro de cette discipline depuis trois ans.

9 mètres

C'est la hauteur qu'atteignent les trapézistes en action.