Une nouvelle étude britannique démontre que les personnes sujettes au stress risquent de vivre moins longtemps.

Pour cette étude publiée le 31 juillet dans la revue BMJ, des chercheurs ont pris en compte des données concernant plus de 68 000 adultes de 35 ans et plus, suivis dans le cadre du National Health Survey anglais de 1994 à 2004.

Les chercheurs ont montré que les participants à cette étude souffrant ne serait-ce que d'angoisses passagères voyaient leur risque de mourir grandir de 20% au cours des dix années suivantes, en comparaison avec les personnes ne souffrant pas de ces symptômes.

Les scientifiques ont pris en compte d'autres paramètres à risque en lien avec le stress, comme le fait de fumer ou de boire, mais aussi le manque de sport, la prise de poids ou des facteurs comme une pression artérielle élevée et le diabète.

Lors d'une autre étude, des chercheurs de Brigham et du Women's Hospital de Boston ont découvert que les femmes souffrant d'anxiété phobique, comme le vertige, avaient des télomères plus courts (cette partie des chromosomes qui se raccourcit avec l'âge) que leurs pairs non phobiques.