D'après une étude récente publiée dans le numéro de mai de la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, éloigner les adolescents du poste de télé constitue l'une des meilleures méthodes pour les inciter à manger plus équilibré.

D'après cette étude, plus les ados regardent la télé, plus ils mangent mal : à cet âge, les accros au petit écran ont tendance a faire les mauvais choix alimentaires. Ils consomment davantage de bonbons et de sodas, sautent le petit-déjeuner, mangent moins de fruits et de légumes et se rendent une fois par semaine dans un fast-food.

Les chercheurs sont parvenus à cette conclusion en épluchant les données recueillies pour le sondage national mené en 2009 / 2010 intitulé «Health Behavior in School-Aged Children Study», qui a porté sur un échantillon de plus de 12 640 adolescents dont la moyenne d'âge était de 13 ans.

Les chercheurs ont également découvert que les adolescents les plus jeunes avaient plus souvent l'habitude que leurs aînés de manger quotidiennement des fruits et des légumes.

Autres tendances qui ressortent de cette étude, au sujet de la consommation quotidienne de fruits et de légumes : les filles font mieux que les garçons, et les Blancs (garçons et filles confondus) affichent de meilleurs résultats que les Noirs et les Latinos.

Les mauvaises habitudes alimentaires (comme sauter le petit-déjeuner, manger des bonbons tous les jours et consommer du soda sans modération) étaient plus répandues chez les adolescents plus âgés que chez les plus jeunes, chez les garçons que chez les filles et chez les Latinos que chez les Blancs.

Ce n'est pas la première étude a établir un lien entre excès de télé et malbouffe.

En effet, une étude britannique publiée l'année dernière a démontré que les publicités télévisées vantant les mérites de produits alimentaires mauvais pour la santé n'avaient aucune peine à mettre l'eau à la bouche des enfants, entraînant chez ces derniers une envie de manger des aliments gras et riches en sucres.

D'après les chercheurs de l'Université de Liverpool au Royaume-Uni, les publicités pour les produits alimentaires avaient davantage d'impact sur les enfants qui passaient plus de 21 heures par semaine devant la télé que chez ceux qui y passaient moins de temps. Les enfants étudiés qui regardaient trop la télé affichaient également un Indice de Masse Corporelle (IMC) plus élevé que ceux qui la regardaient moins souvent.