Un nouveau programme visant à changer la manière de diagnostiquer et traiter le cancer de l'ovaire verra le jour grâce à un partenariat entre deux organisations.

À l'hôpital Notre-Dame de Montréal, l'Institut de recherche Terry Fox (IRTF) et le Partenariat canadien contre le cancer ont indiqué jeudi qu'ils verseront une somme de 5 millions $ sur cinq ans pour ce programme pancanadien multi-institutionnel sur le cancer de l'ovaire.

Intitulé COEUR, il identifiera de nouveaux biomarqueurs pour dépister et traiter cette forme de cancer, qui se traduira par une utilisation plus efficace des médicaments pour les patientes.

Au Canada, près de 2500 femmes reçoivent annuellement un diagnostic de cancer de l'ovaire et 1700 décèdent de cette maladie, selon l'Institut, qui ajoute que ce cancer représente la cinquième cause de décès liés au cancer dans le monde occidental.

Le président et directeur scientifique de l'IRTF, le docteur Victor Ling, a indiqué que ce projet changera la façon de penser des pathologistes, des médecins ainsi que des cliniciens concernant le cancer de l'ovaire.

Il estime qu'une meilleure compréhension de cette maladie permettra notamment le développement et la prestation de soins plus personnalisés aux patientes.

Un consortium de 35 chercheurs a été formé pour ce projet à la suite d'une initiative de la communauté du cancer de l'ovaire. Le projet sera dirigé par trois Canadiens oeuvrant dans deux importants centres de recherche en oncologie, dont le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.