Une étude britannique, annoncée le 4 octobre, menée par les chercheurs de l'Université de Leeds, révèle que les personnes au teint pâle, surtout celles originaires d'Europe du Nord, pourraient souffrir d'une trop faible exposition au soleil et donc de carences en vitamine D.

Cette étude, publiée dans la revue Cancer Causes and Control, explique aussi que les sujets souffrant d'un mélanome pourraient, elles aussi, devoir recourir à un apport complémentaire en vitamine D.

La quantité optimale nécessaire au corps est d'au moins 60 nmol/L (nanomoles par litre) selon l'étude -- aucune norme mondiale n'a cependant été définie.

Au cours de l'étude, les chercheurs ont mesuré les taux de vitamine D de 1200 personnes. 730 d'entre elles disposaient de «taux insuffisants» pour leur santé osseuse. Les personnes à la peau claire enregistraient des taux encore plus bas que les autres. 

Il n'existe pas à ce jour de recommandations cliniques standard quant aux doses de vitamine D à administrer aux personnes à la peau claire. L'institut Cancer Research UK, qui a financé l'étude, conseille donc aux personnes concernées de s'adresser à leur médecin.

En termes d'apport alimentaire en vitamine D, le Canada et les États-Unis ont cette année augmenté leurs  recommandations à destination des personnes âgées de 9 à 70 ans, les faisant passer de 200 à 600 unités internationales par jour -- ce qui représente environ 80 grammes de saumon en boîte.

Les personnes à la peau plus foncée ont la chance de pouvoir emmagasiner la vitamine D. Il leur est donc conseillé de s'exposer au soleil en été pour prévenir les carences lorsque les jours raccourcissent. On trouve de la vitamine D dans un petit nombre d'aliments et on ne dispose pas de données définitives sur la manière dont le corps l'assimile.

Certains aliments, comme le maquereau, la sardine, le saumon et l'huile de foie de poisson constituent de bonnes sources de vitamines D. Certaines céréales ou produits laitiers renforcés en vitamine D constituent aussi une bonne alternative.