Si vous voulez améliorer vos performances sportives, une étude suggère de ne pas négliger votre sommeil.

Des chercheurs américains de l'Université de Stanford ont étudié les cycles de sommeil des membres de l'équipe de basket masculine du campus, en s'intéressant aux façons dont le sommeil peut affecter la performance des athlètes. L'équipe a dormi 10 heures par nuit pendant six semaines, et résultat, leur pourcentage de réussite aux trois-points et aux lancers francs a augmenté d'environ 9% et ils ont amélioré leurs temps au sprint sur 86 m, passant de 16,2 à 15,5 secondes en moyenne.

L'étude a été publiée dans la revue Sleep.

«Le sommeil est un facteur important pour atteindre le sommet de la performance athlétique», résume l'auteur principal, Cheri Mah, dans un communiqué. «Les athlètes doivent être capables d'optimiser leurs entraînements et les résultats de leurs compétitions en identifiant des stratégies visant à maximiser les effets bénéfiques du sommeil». Elle ajoute qu'il est important pour les athlètes sérieux et les entraîneurs de dormir de longues nuits pendant une longue période, et pas seulement la veille d'un match important. 

Cheri Mah a mené d'autres études sur les athlètes et le sommeil, dont une publiée en 2009 qui a montré que lorsque les membres de l'équipe féminine de tennis de Stanford dormaient 10 heures par nuit, elles amélioraient leur service et la précision de leurs coups.

Si vous voulez améliorer vos performances sportives, voici quelques conseils fournis par les chercheurs:

• Faites de votre sommeil une partie intégrante de votre entraînement régulier.

• Dormez plus longtemps pendant plusieurs semaines afin de réduire votre «dette de sommeil» avant une compétition.

• Gardez votre dette de sommeil au minimum en dormant suffisamment longtemps chaque nuit (sept ou huit heures pour les adultes, neuf heures ou plus pour les ados et les jeunes adultes).

• Gardez le rythme: couchez-vous et levez-vous aux mêmes heures, jour après jour.

• Faites de courtes siestes pendant la journée, surtout si vous piquez du nez.

Plus d'infos sur l'étude: med.stanford.edu/ism/2011/july/sleep.html