Diagnostiquer la dépression pourrait bientôt nécessiter une analyse de sang plutôt qu'une analyse tout court: des chercheurs japonais ont conçu un test rapide qui permet d'identifier les patients dépressifs en mesurant le taux d'acide phosphorique, qui tend à être faible chez les dépressifs.

Le groupe de recherche Human Metabolome Technologies (HMT) est à l'origine de ce nouveau test qui, intégré aux bilans médicaux réguliers, pourrait améliorer le diagnostic précoce des patients dépressifs, selon les chercheurs, cités le 24 mai dans le journal japonais Asahi.com.

À l'issue d'une étude portant sur 66 patients, les chercheurs ont obtenu un diagnostic fiable dans 82% des cas. Il faut encore que cette analyse passe les essais cliniques, mais HMT espère la mettre à la disposition des médecins d'ici deux ans. Elle a été présentée lors d'un colloque de la Japanese Society of Biological Psychiatry à Tokyo le 22 mai.

Asahi remarque que ce n'est pas le premier test sanguin mesurant la dépression et que plusieurs méthodes sont en cours d'élaboration. Mais comme elles reposent sur l'analyse de l'ADN de vingt types distincts de globules blancs, elles requièrent toutes énormément de temps et d'argent.

Source: asahi.com/english/TKY201105230127.html