Tous les blogues et sites spécialisés en parlent: un nouveau virus pourrait «reprogrammer» le cerveau et le persuader de manger moins.

Dans le cadre d'une étude publiée le 4 mai (la première de ce type, d'après les auteurs), des chercheurs de l'université Johns Hopkins aux États-Unis ont infecté des rats avec un virus qui inhibe le neuropeptide hypothalamique Y (NPY), une protéine liée à l'appétit.

Les rats infectés mangeaient moins et ont perdu du poids par rapport aux rats sains. De plus, quand les chercheurs les ont nourris avec des repas à haute teneur en calories, le type de graisses produites par les rats était une graisse facile à brûler.

«Tous les deux ou trois mois, un nouveau régime fait fureur dans les médias et aurait aidé diverses vedettes à perdre du poids et à avoir l'air sensass», lit-on sur Pop Gadget (www.popgadget.net). «Je sais que certains sauteraient sur l'occasion de mincir, au mépris des conséquences, mais un programme qui nécessite «d'infecter» les patients a l'air tout simplement injustifiable!»

«Le virus est actuellement en phase de «test» et on ne sait pas encore s'il sera testé sur des humains, mais je pense qu'il y a un peu de Je suis une légende dans cette histoire», écrit le blogueur Tek-Bull (www.tek-bull.com).

Des recherches antérieures ont révélé qu'un virus pouvait jouer un rôle dans l'obésité. Les scientifiques enquêtent depuis des années sur le lien entre l'adenovirus-36, lié aux rhumes et aux infections oculaires, et l'obésité chez les enfants. Certaines études ont montré que l'exposition à ce virus ne favorise pas seulement la production de cellules graisseuses, mais rendent également plus adipeuses les cellules grasses.

L'étude est publiée dans la revue Cell Metabolism

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