Le développement du diabète de type 2 chez la femme pourrait être lié au faible revenu et à un taux de scolarisation peu élevé.

Cette conclusion est issue de données de l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) de Statistique Canada publiée mercredi.

En vertu de ces résultats, ces deux facteurs semblent plus déterminants chez les femmes, que l'embonpoint, l'obésité ou l'origine ethnoculturelle pourtant reconnus comme des éléments qui prédisposent au diabète de type 2.

En effet, même avec un surplus de poids, les femmes qui vivent dans des environnements plus aisés ou plus scolarisés ont de meilleures chances d'éviter de développer la maladie.

Chez les hommes, l'association entre diabète de type 2, le revenu et le taux de scolarité ne se pose pas de la même manière. En fait, les chercheurs n'ont pu isoler ces facteurs comme ils l'ont fait chez les femmes.

Dès que les hommes présentent un surpoids, fument, consomment de l'alcool de manière excessive ou limitent leurs activités physiques, ils deviennent plus à risque au diabète de type 2.

L'étude a été réalisée auprès d'une cohorte de 17 000 Canadiens depuis 1994-1995.