Le 10 août, une nouvelle étude publiée dans l'édition en ligne du British Medical Journal (BMJ) indique que les personnes qui connaissent des températures plus froides pendant de courtes périodes, en Angleterre et au Pays de Galles, courent un plus grand risque de crise cardiaque.

Krishnan Bhaskaran, de la faculté d'épidémiologie et santé des populations à la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), a découvert que chaque réduction d'un degré Celsius, observée n'importe quel jour, était associée à une augmentation d'environ 200 crises cardiaques».

«Les personnes âgées entre 75 et 84 ans et celles qui ont déjà eu des problèmes de maladies coronaires semblaient plus vulnérables aux effets de la baisse de la température», note Krishnan Bhaskaran, dans un communiqué de la LSHTM daté du 10 août.

Il poursuit: «nous n'avons pas observé d'augmentation des risques de crises cardiaques lorsque les températures sont plus chaudes, ce qui pourrait être dû au fait qu'au Royaume-Uni, les températures sont très rarement élevées, par rapport au reste du monde. Nos résultats suggèrent que même en été, le risque baisse en fonction de la baisse de température».

«Notre étude montre de façon convaincante qu'une augmentation à court terme des risques de «crises cardiaques» est associée à une température ambiante plus basse, surtout dans les deux semaines après l'exposition»,  conclut Krishnan Bhaskaran.

En se couvrant bien et en tournant les boutons des radiateurs, votre coeur devrait être protégé. Bhaskaran a indiqué que les efforts actuels de l'équipe sont focalisés sur les conséquences de mesures préventives de ce type. Il est également conseillé de suivre l'exemple des oiseaux migrateurs qui s'envolent vers des cieux plus cléments lorsque le froid pointe le bout de son nez dans les zones tempérées.

>> Etude complète, intitulée «Short term effects of temperature on risk of myocardial infarction in England and Wales: time series regression analysis of the Myocardial Ischaemia National Audit Project (MINAP) registry»: https://www.bmj.com/cgi/content/abstract/341/aug10_1/c3823