Un autre coupable pour le cancer du poumon est apparu en 2002: les hormones sexuelles.

Une étude allemande a montré que les femmes qui utilisent des contraceptifs ont 31% moins de risques d'avoir un cancer du poumon et que celles qui utilisent une thérapie hormonale à la ménopause pendant plus de sept ans ont 41% moins de risques. Il s'agit d'un effet comparable à la fumée secondaire, mais 30 fois moins important que le tabagisme.

Les chercheurs des universités de Ratisbonne et de Hanovre s'intéressaient aux hormones parce que plusieurs études ont montré que les femmes sont moins à risque de contracter un cancer du poumon que les hommes, même si on tient compte du tabagisme plus fréquent chez les hommes.

 

Depuis, d'autres études contradictoires ont cependant troublé cette association. Au printemps dernier, une étude californienne a calculé que les fumeuses qui faisaient une hormonothérapie avaient 59% de risques de mourir du cancer du poumon.

Mais ces résultats ont été tempérés par le fait que les non-fumeuses ayant une hormonothérapie avaient elles aussi 50% plus de risques, et que le nombre de diagnostics était identique que les femmes suivent une hormonothérapie ou non.