Le diabète, maladie chronique longtemps silencieuse aux nombreuses complications, peut être prévenu par une activité physique quotidienne.

Selon des études récentes de la Fédération internationale du diabète, 30 minutes d'exercice par jour permet de réduire de 40% le risque de développer un diabète de type 2. Or, le diabète de type 2 concerne 90% des diabétiques et touche principalement les personnes de 50 ans en excès pondéral. Il est dû à un manque d'insuline, un phénomène qui empêche l'entrée du sucre (glucose) dans la cellule. Le diabète de type 1, insulino-dépendant, touche de préférence l'adolescent ou l'adulte de moins de 40 ans.

Pendant 10-15 ans, le diabète ne fait pas souffrir, mais il détruit les yeux, les nerfs, les reins, les coronaires, les artères de membres inférieurs. Il est la cause de nombreuses complications, notamment d'angine de poitrine, d'infarctus, d'accidents vasculaires cérébraux ou d'artérite (affection artérielle) des membres inférieurs. Les troubles du métabolisme des graisses ou l'hypertension artérielle qui y sont fréquemment associés ne font qu'augmenter ces risques.

Le diabète reste aujourd'hui la première cause de cécité en France, malgré les progrès thérapeutiques. Le pied diabétique, caractérisé par une ulcération ne guérissant pas et pouvant contraindre à l'amputation, est la conséquence de l'insensibilité d'une petite lésion du pied mal soignée.

En 2008, un rapport de l'Inserm soulignait l'émergence en France du diabète de type 2 (DT2) chez l'enfant depuis la fin des années 90. Cette forme de diabète concerne avant tout des adolescents au moment de la puberté, en surpoids ou obèses, avec des antécédents familiaux de diabète.