Jurer en réponse à un mal soudain peut être un mécanisme permettant à faire face à la douleur, selon une étude publiée dans le journal NeuroReport du 5 août.

Une équipe de chercheurs de l'Université de Keele en Angleterre a recherché les effets des jurons sur le seuil de tolérance d'une personne face à la douleur.Les chercheurs pensaient que le fait de jurer pouvait réduire la tolérance de la personne face à la douleur, mais l'expérience conduite sur 64 volontaires a montré en fait l'inverse.

«Jurer est une pratique centenaire et est un phénomène linguistique humain presque universel», selon Richard Stephens de l'Université de Keele en Angleterre. «Elle se loge dans les centres émotionnels du cerveau et apparaît dans la partie droite, alors que la plupart des productions de langage se passent dans l'hémisphère gauche de celui-ci».