L'Association pulmonaire du Québec se réjouit du nouveau règlement que souhaite implanter la Ville de Montréal pour interdire l'installation de nouveaux poêles à bois mais croit que cette mesure ne va pas assez loin.

Le directeur général de l'Association, Louis-P. Brisson, soutient qu'il faudrait bannir complètement toute utilisation de poêle à bois sur l'île de Montréal et que les restaurateurs devraient être aussi visés par cette réglementation.

Le règlement proposé par Montréal exclut en effet les restaurants qui utilisent des fours à bois. Une erreur selon l'Association pulmonaire, qui considère que ce type d'activité est une grande source de pollution atmosphériques.

Louis-P. Brisson précise que d'autres villes ont fait preuve d'avant-gardisme en la matière. Il cite en exemple Victoriaville qui a adopté un règlement obligeant tous les propriétaires de poêles à bois à avoir la cerfication EPA avec un catalyseur émettant 2,5 particules par millier.

Il s'agit pour lui d'une norme tout à fait convenable pour les municipalités situées à l'extérieur de Montréal et où la population est moins dense.

L'Association précise toutefois qu'il n'existe pas de niveau acceptable de particules fines dans l'air puisqu'elles demeurent très néfastes pour la santé. L'objectif demeure donc toujours d'être le plus près possible du degré zéro. Surtout dans des milieux urbains comme Montréal et Québec, il faudrait chercher à éradiquer ces émissions en raison de la pollution trop importante dans les villes.

C'est pour ces raisons que l'Association pulmonaire du Québec entend réclamer de Montréal l'adoption d'un règlement exemplaire interdisant les poêles à bois pour les résidents et les commerces qui possèdent des fournaises au bois ou des fourneaux pour faire cuire des aliments.