Un résumé des dernières découvertes scientifiques.

L'aquaforme pour éviter l'épidurale

L'activité physique modérée réduirait le recours à l'épidurale. Une étude brésilienne réalisée auprès de quelques dizaines de femmes et publiée en novembre 2008, dans le journal Reproductive Health, suggère que les femmes enceintes qui avaient pratiqué l'aquaforme, à raison de 50 minutes trois fois par semaine, étaient moins nombreuses à demander l'épidurale (27%) que les autres (66%).

Yoga pour un travail plus court

Pratiquer le yoga pendant la grossesse aiderait à prévenir les petits bobos - des chevilles enflées au stress - et paierait au moment du grand jour. Des chercheurs thaïlandais, de l'Université Prince of Songkla, soutiennent que les femmes enceintes qui pratiquent le yoga expérimentent un travail plus court et moins douloureux que les autres. Deux heures après l'accouchement, elles se sentent mieux. Leurs résultats ont été publiés en mai 2008 dans le journal Complementary Therapies in Clinical Practice.

Foetus en forme

L'activité physique est bénéfique non seulement pour la mère, mais aussi pour le foetus, suggère une étude de l'Université du Kansas, menée avec un groupe restreint de femmes. Chez les femmes qui font au moins trois séances hebdomadaires d'exercices modérés à intenses (20 minutes), le rythme cardiaque des foetus est significativement plus bas, suggérant un coeur en santé et une réduction des risques futurs de maladie cardiaque.

Le stretching ou la marche?

Chez des femmes enceintes sédentaires (qui avaient déjà souffert de pré-éclampsie), on a remarqué que l'incidence de pré-éclampsie était beaucoup moins élevée chez celles qui pratiquaient le stretching (2,6%) que chez celles qui marchaient (14,6%). L'étude de l'Université de la Caroline du Nord a été publiée en 2008 dans la revue Hypertension Pregnancy.