Il n'y a pas que les femmes qui peuvent accuser leurs hormones en cas de sautes d'humeurs.

Les jeunes hommes devraient utiliser cette excuse de plus en plus : ceux qui grimpent aux rideaux plus vite que les autres le font en raison d'un déficit de cortisol, l'hormone qui, dans notre cerveau, est censée contrôler notre stress.

C'est la conclusion de psychiatres britanniques qui, dans la revue Biological Psychiatry, racontent avoir soumis des volontaires à un jeu vidéo «stressant et frustrant».

Chez tous les cobayes, le niveau de cortisol montait en flèche dans les moments critiques -comme prévu- mais chez les adolescents déjà connus pour leurs problèmes de comportements, le niveau de cortisol diminuait - les laissant à la merci de leurs sautes d'humeurs, écrivent les chercheurs.