Bombardement de couleurs et motifs chez DKNY, safari chic et tranquille chez Victoria Beckham : la quatrième journée de la Fashion week de New York a joué sur tous les contrastes dimanche.

Comme à son habitude, David était assis au premier rang, aux côtés d'Anna Wintour, la rédactrice en chef de Vogue USA, omniprésente sur les défilés new-yorkais.

Mais pas de Harper Beckham cette fois. À 3 ans, la fille du couple était restée à la maison. David est venu avec Brooklyn, 15 ans, leur fils aîné, qui a commencé à faire du mannequinat l'an dernier.

Victoria Beckham, 40 ans, doit ouvrir cette année son premier magasin à Londres, et «cela m'a inspirée et poussée à me concentrer sur l'ADN de ma marque, plus que jamais», a-t-elle expliqué à propos de son défilé.

Elle aime toujours les longues silhouettes précises, mais a, pour sa femme printemps-été 2015, réinterprété le safari: avec des minirobes à poches plaquées, style toile de jute, un long manteau cintré joliment ceinturé, de petites chemises à épaulettes, ou encore une veste noire à épaulettes portée sur une longue robe blanche souple avec de grosses rayures noires dans le bas.

Quelques fleurs aussi, rares chez Victoria Beckham.

Je voulais, a-t-elle expliqué, «créer un uniforme éclectique, pour une garde-robe exacte, mais portable, qui incarne l'évolution de la collection».

Mais au sortir du défilé, qui s'était transporté cette saison juste en face du célèbre taureau de bronze de Wall Street, au sud de Manhattan, les fans parlaient surtout de sa nouvelle ligne de chaussures, sandales noires à liseré beige à plateforme ultra haute, et à l'inverse mocassins plats de cuir blanc, agrémentés de fleurs.

«J'ai dessiné les chaussures du défilé sous mon nom dans mon atelier de Londres pour la première fois», a-t-elle expliqué. «Créer tous les éléments de la collection sous un seul toit m'a permis de compléter et renforcer la silhouette».

Victoria Beckham ouvrait dimanche le quatrième jour de la Fashion week de New York. Après Alexander Wang et Altuzarra très appréciés samedi soir, l'heure était dimanche à DKNY, Tim Coppens, Diane von Furstenberg, Thakoon, Opening ceremony, Vivienne Tam et au premier défilé en soirée d'Anthony Vaccarello pour Versus Versace.

Photo CARLO ALLEGRI, Reuters

Urbain flashy pour DKNY

Bombardement de couleurs et motifs chez DKNY, safari chic et tranquille chez Victoria Beckham : la quatrième journée de la Fashion week de New York a joué sur tous les contrastes dimanche.

Donna Karan, pour sa ligne DKNY, avait multiplié les couleurs, imprimés et matières, pour une collection printemps-été 2015 «mélange sexy de la rue et du chic», qu'elle avait voulu comme toujours un hommage à New York, la ville monde, «multicolore, multiculturelle et multifonctions».

Même les mannequins semblaient marcher plus vite qu'à l'ordinaire dans la galerie sombre où était présentée la collection, sous la High Line, la coulée verte de l'ouest de Manhattan.

Rouge pétant, bleu, vert supersonique, jaune moutarde, nude, noir, blanc, toutes les couleurs étaient de la fête chez DKNY, tous les mélanges, toutes les matières et toutes les superpositions : une jupette dorée ultra courte était portée sur une noire plus longue, les blousons d'aviateur étaient ultra courts en soie et laine, ou surdimensionnés, comme les manteaux à capuche en matière technique, ou des pulls bariolés descendant parfois jusqu'aux genoux.

Et même les robes à dos nu, évasées à la taille, étaient portées avec des baskets.

Comme elle l'avait déjà fait la saison dernière, Donna Karan a fait défiler, parmi ses mannequins, sept New-Yorkaises ordinaires.

Photo John Minchillo, AP

Photo John Minchillo, AP