Les défilés haute couture se sont achevés jeudi à Paris, avec les défilés du créateur canadien d'origine jordanienne Rad Hourani et du Libanais Zuhair Murad.

Rad Hourani a une nouvelle fois présenté une collection unisexe sous le signe du noir et blanc, dans les jardins de la résidence parisienne de l'Ambassadeur du Canada.

Sous l'oeil de l'acteur et producteur Alain Chabat, garçons et filles, parfois gantés, arborent shorts et bermudas très droits sur des jambes gainées de cuir noir ou blanc. Les vestes aux épaules très carrées, en soie ou cuir, sont rehaussées de plissés sophistiqués, les trenchs ont des cols XXL. Le clou du spectacle: un manteau transformable, qui peut devenir veste, robe, jupe et même sac à dos.

Le style est beaucoup plus glamour et flamboyant chez Zuhair Murad. Au menu, des robes longues allant du rose pâle au vert éclatant, passant par du bleu électrique et de l'or. Des tissus transparents parsemés de branches de paillettes et de pierres parcourant le corps donnent l'impression d'une forêt enchantée.

Des vestes de plumes d'autruche et des combi-pantalons luxueux et sexy en tulle brodé de motifs Art déco se faufilent dans la parade. Enfin, les violons laissent place à une chorale pour faire entrer la pièce maîtresse: une robe de mariée blanche et volumineuse respectant la tendance de la collection: des broderies de paillettes et de la dentelle.

Les mannequins coiffées de hauts chignons défilaient sous les yeux de l'actrice Kristen Stewart, qui a lancé un baiser au créateur à la fin du défilé. Elle était assise aux côtés de l'actrice Elsa Zylberstein, qui a qualifié la collection de Murad de «fantastique, élégante et sexy», soulignant qu'elle en aimait l'aspect sauvage et la dentelle.

Le prix de l'Andam, destiné à soutenir de jeunes créateurs français ou travaillant en France et qui est doté de 250 000 euros, doit être remis jeudi soir.

Photo Miguel Medina, AFP

Zuhair Murad