L'Italien Stefano Pilati a conçu une collection tout de soie et organza pour l'été prochain, faisant triompher la couleur pour la marque Yves Saint Laurent lundi soir lors de son défilé dans un hôtel particulier parisien.

Du noir et du blanc bien sûr, mais aussi beaucoup des couleurs intenses chères au fondateur de la marque, et quelques imprimés.

Les premières modèles, admirés par les actrices Isabelle Huppert ou Hafsia Herzi, au premier rang, présentent des tailleurs jupe dans une soie effet brocart, faisant ressortir un léger motif en relief. Avec de splendides blouses vert d'eau en organza, une matière soyeuse au gonflant naturel, aérien. Les manches se terminent par des poignets-fleurs, s'ouvrant comme des pétales autour de la main.
De larges ceintures rivalisent avec des ceinturons en métal évoquant la boucle d'un shérif version prêt-à-porter de luxe, avec cristaux sur une chaîne.

Apparaît un vert sombre, comme ce manteau-cape ou une robe d'organza coupée au genou, légèrement fendue des deux côtés. Des tops gris fumé ou marine, en organza toujours, sont croisés sur le cou, dégageant les épaules, ou se composent de deux larges revers créant un décolleté étroit et profond. Le dos est nu. Sous les vestes des tailleurs, on dirait un simple foulard autour de la nuque.

Des pantalons bien sûr, comme ce modèle bleu, entre le denim et le turquoise, porté avec un top iris. Plusieurs blouses, avec de simples volants sur les épaules et un dos qui prend de l'ampleur avec le mouvement. Des imprimés gris avec violet, vert forêt ou noir, en jupe ou ample pantalon, se distinguent avec du blanc.

Pour le début de soirée, une multitude de robes courtes blanches rivalisent avec un bustier rose dont la jupe se compose de plis noirs au verso, ou cette impressionnante robe d'organza bleu au dos nu, fines bretelles et volants en faux-cul.

Pour les fastes du soir, le noir se fait ultra-chic en combinaisons pantalon ou robes brodées d'or, comme une poudre.

Vifs applaudissements pour Stefano Pilati, qu'une rumeur donnait partant à la veille de la Semaine de mode, obligeant la maison à publier un démenti formel.