La «First Lady» britannique, Samantha Cameron, a donné le coup d'envoi vendredi de la Semaine de mode de Londres, ses organisateurs en profitant pour dénoncer l'impact sur le secteur de la mode en Grande-Bretagne du plan d'austérité drastique annoncé par son mari.

«Nous sommes très heureux de la semaine qui s'ouvre devant nous, mais il ne fait pas de doute que cette année sera difficile (...) en raison des coupes budgétaires décidées par le gouvernement», a déclaré Harold Tillman, président du British Fashion Council (BFC), organisateur de l'événement, dans son allocution d'ouverture.

Vêtue d'une veste noire et d'une robe courte de la même couleur, «SamCam», comme on la surnomme dans son pays, a relevé pour sa part que l'industrie de la mode rapportait «plus de 20 milliards de livres (24 milliards d'euros) par an» au Royaume-Uni et employait «des centaines de milliers de personnes».

L'épouse du Premier ministre David Cameron, dont l'élégance est souvent vantée dans la presse britannique et qui a rappelé sa «passion pour la mode», a été choisie comme ambassadrice du British Fashion Council. 170 créateurs britanniques et étrangers doivent présenter pendant six jours leurs créations sur les podiums de la London Fashion Week.

Si elle ne parvient pas à se hisser à la hauteur de ses concurrentes de Milan, Paris ou New York, la London Fashion Week, petite soeur de la Semaine de mode américaine, est considérée comme une pépinière de jeunes talents et brille surtout par la créativité, voire l'excentricité de ses créateurs.