On savait déjà que la langue pouvait goûter le sucré, le salé, le sûr, le piquant et, depuis peu, l'umami.

Selon des chercheurs néo-zélandais, nous pourrions détecter un sixième goût: le goût du gras. Leur découverte, basée sur une précédente étude américaine, pourrait aider à réduire l'incidence d'obésité, pensent-ils.

Plus les gens sont sensibles au goût du gras, moins ils ont tendance à en consommer. «Parce que les gras sont aujourd'hui accessibles et communs dans notre régime alimentaire, notre système serait désensibilisé et certaines personnes seraient amenées à trop consommer de gras», ont dit les chercheurs au Science Daily.

Leurs résultats sont publiés dans le British Journal of Nutrition. «Je trouve intéressant qu'on découvre cette nouvelle saveur et qu'on comprenne que c'est un stimulus, indique Stéphanie Côté, nutritionniste chez Extenso.

Mais je ne sais pas de quelle façon on pourra appliquer cette découverte pour contrer l'obésité. Comment fera-t-on pour rehausser la sensibilité au gras du système gustatif?» À suivre.