Elle tache, se déguste au terme d'un travail fastidieux, mais la grenade vaut la peine qu'on s'y attarde, voire qu'on s'y attaque. Comme pour mettre de la couleur dans nos hivers, le fruit se retrouve sur les tablettes des épiceries entre la mi-octobre et février.

LE ROUGE ET LE VERT

Pour mettre n'importe quelle laitue dans l'ambiance des Fêtes, ajoutez-y des arilles de grenade. Nul besoin de se compliquer la vie : des jeunes pousses d'épinards, des noix de Grenoble, un peu de feta ou de bleu, une vinaigrette balsamique et la grenade feront une salade parfaite pour le repas de Noël.

100 %

La grenade a beau être originaire d'Iran, les fruits qui parviennent au Québec en hiver viennent principalement des États-Unis. Chez IGA comme chez Metro, la totalité des importations en hiver est d'origine californienne.

POMME OU GRENADE ? 

Dites « grenade » et on doutera de ce dont vous voulez parler. Pourtant, en français, c'est bel et bien le terme grenade, plutôt que « pomme grenade », qu'il faut utiliser pour décrire le fruit du grenadier. « Pomme grenade » est un calque de l'anglais, « pomegranate », lui-même tiré du vieux français « pome grenate », dit le dictionnaireOxford. De quoi en perdre son latin...

LENDEMAIN DE VEILLE

La simple vue de votre machine à café vous donne un peu mal au coeur ? Au lendemain d'une soirée bien arrosée, ajoutez quelques cuillères à thé de jus d'une grenade fraîchement préparée (ou de jus concentré) dans un thé vert.

840

Ce n'est pas une illusion : retirer les grains d'une grenade est un travail fastidieux, puisque chaque fruit en compterait environ 840.