Les parents d'enfants présentant des «troubles de l'attention déficitaire avec une hyperactivité (TDAH)» ont deux fois plus de risques de divorcer avant que l'enfant n'atteigne l'âge de 8 ans, selon une étude parue mardi.

Les résultats de l'étude menée par l'Université de Buffalo et parue dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology, montrent que 22,7% des parents d'enfants hyperactifs ont divorcé avant que l'enfant atteigne l'âge de 8 ans, contre 12,6% des parents n'ayant pas d'enfant présentant ces troubles.

L'enquête a interrogé 282 adolescents souffrant de TDAH et 206 n'en souffrant pas. «Nous pensons que c'est la première étude à démontrer combien la gravité du comportement perturbateur d'un enfant (...) accroît le risque de divorce», a estimé William Pelham professeur de psychologie. «Nous ne suggérons pas qu'avoir un enfant souffrant d'hyperactivité est la seule raison qui brise un mariage.Le comportement perturbateur d'un enfant s'ajoute vraisemblablement à d'autres stress familiaux», ajoute l'auteur de l'étude.