Voilà maintenant cinq ans que je n'ai plus de «vraie» semaine de relâche. Pour moi, c'était associé à l'école, à la dernière grande pause avant les vacances d'été. Cela ne m'empêche pas de m'accorder souvent des journées de relâche, où je flâne avec bonheur dans mon appartement que j'adore.

Quand j'y «relâche», j'aime m'asseoir dans le salon et parcourir les nombreux «livres à table à café» que je ne peux m'empêcher d'acheter.

 

Mes préférés sont ceux de la maison d'édition Taschen. J'ai plusieurs livres de la collection Art Now, un autre sur l'histoire des tatouages, et des rétrospectives des meilleures photos Polaroïd et des pochettes de disques les plus marquantes. Ce sont des «livres passe-temps» dont je ne me lasse jamais.

Dans la même catégorie, je vous conseille fortement Téléthons de la grande surface (Inventaire catégorique) de Marc-Antoine K. Phaneuf. C'est un recueil «de listes, de poésie et de name-dropping». C'est générationnel et deuxième degré, mais surtout hilarant. Dans la liste des jumeaux, on retrouve par exemple Forrest Gump et Buba, les jumelles Magma, Marlène et Charlene, et les Jamelles. Vous voyez le genre?

Si la télévision n'est pas allumée, il y a toujours de la musique dans mon appartement. Si les CD ne s'ajoutent plus par dizaines tous les mois dans ma bibliothèque, je télécharge des gigs et des gigs de musique.

Mon dernier coup de coeur est Bon Iver. Du folk poignant. Et la compilation Dark Was The Night, réunissant la crème de l'indie rock: The National, The Decemberists, Spoon, My Morning Jacket, Feist, Buck 65, Cat Power, etc.

Pour le ménage ou pour me coller un sourire au visage, le dernier de Lily Allen est idéal. Pour danser de ma chambre à la cuisine, je ne me lasse pas de Calvin Harris, MGMT, The Gossip (et Lady Gaga, en cachette). Pour électro-rocker, j'y vais actuellement avec Late of the Pier, Malajube et Metronomy. Pour me remuer, je me refugie dans les derniers disques de Carl-Éric Hudon, Mara Tremblay et Antony&The Johnsons.

Quand j'étais petite, je me faisais des «mix» durant mes journées de congé. Printemps 1993, automne 1997... Je n'ai jamais perdu cette habitude. Après tout, ce sont les bandes sonores de ma vie.

Trêve de sentimentalisme. Je vous souhaite une bonne relâche!