Âge: 32 ans

Profession

Actrice, réalisatrice, présidente du Festival international du film black de Montréal.

Sa devise

«Le monde laisse toujours passer celui qui sait où il va.»

> Son histoire

«Je suis un produit d'Haïti: je suis née, j'ai grandi là-bas, j'y ai fait toutes mes études. À Port-au-Prince, j'ai eu un parcours assez privilégié. Je viens d'une famille divorcée, mais ce divorce m'a enrichie, m'a permis de vivre en alternance une année chez mon père, une année chez ma mère. J'ai fréquenté l'école privée catholique, la religion était très présente dans ma vie. Pendant ce temps, le milieu artistique m'a toujours attirée. Très vite, j'ai commencé une carrière de mannequin et, de là, tout s'est enchaîné. De sorte que j'ai décroché un premier rôle dans LE téléroman de l'époque en Haïti et je suis devenue une vedette populaire. C'est là que je me suis dit: «Oh my God, je suis trop jeune pour signer des autographes.» J'avais une correspondante de Chicoutimi qui m'invitait à visiter le Québec. Quand j'ai eu la bénédiction de mes parents, j'ai donc découvert le Québec pendant deux semaines et je me suis dit: «Quel endroit incroyable!» Peu de temps après, je faisais ma demande de résidence permanente.»

> Sa vision du bonheur

«Je suis une grande adepte de la pensée positive, de The Secret, d'Oprah Winfrey. Je lis beaucoup de livres de Zig Ziegler, Napoleon Hill, Dale Carnegie. Tous les jours, je me questionne sur ce que je peux faire de ma petite vie pour apporter un grain de sel et influencer celle des autres.»

> Son ambition

«Continuer à créer plus de plateformes pour donner une meilleure visibilité aux autres. Si c'est seulement moi, je peux faire un film aux deux ans ou aux quatre ans. Mais en organisant un événement où l'on présente 125 films de 35 pays en 10 jours, on atteint plusieurs coeurs et on fait découvrir plein de choses aux gens.»

> Une personnalité qui l'inspire

«Oprah. Parfois, quand je fais face à des obstacles, je me dis: «Qu'est-ce qu'Oprah ferait dans une telle situation?» Elle est mon inspiration, tant pour son côté spirituel que pour sa façon de faire des affaires et de rester très humaine avec son équipe.»

> Un endroit où elle se sent chez elle

«Sur la Rive-Sud. Il y a là une sérénité, des parcs, des arbres. Je suis montréalaise dans l'âme, mais le rythme de la grande ville ne me convient pas pour réfléchir.»

Suivez-la Twitter: @Fabiennecolas www.montrealblackfilm.com www.fondationfabiennecolas.org

À VOTRE TOUR

Vous ou quelqu'un que vous connaissez avez trouvé le bonheur en sortant des sentiers battus? Écrivez-nous à vivre@lapresse.ca