35 ans, directrice d'école, mère de deux enfants et survivante du cancer du sein.

«Je me suis surprise à courir plus vite que je prévoyais et ça, sans avoir la langue à terre», a confié Sophie, tout sourire, hier midi. Son chrono : 55 minutes et 10 secondes.

Sur la ligne de départ, elle était plutôt nerveuse. Jamais elle n'avait participé à une course. «Heureusement que ma famille était là.» Sur les conseils de son entraîneur, elle a pris le départ en première ligne, parmi l'élite. «Pour partir avec une attitude gagnante», précise-t-elle.

Le coup de départ donné, elle est rapidement entrée dans une bulle, concentrée. «La température était idéale et c'était génial de voir les gens le long du parcours. J'ai adoré.» En fin de course, sa petite famille, qui tenait une pancarte, l'a accueillie à bras ouverts.

Un petit regret ? «Je pensais arriver en rampant, alors j'ai été prudente. Trop prudente ? J'aurais sûrement pu ouvrir la machine davantage.» Une petite erreur de néophyte, dit-elle, qu'elle souhaite néanmoins ne pas répéter... l'année prochaine.