Quand je suis revenue de courir le matin, l'autre matin, ma fille m'attendait. Elle voulait venir avec moi. Le bonheur!

Un petit bonheur lié à la course à piedQuand je suis revenue de courir, un matin, ma fille m'attendait. Elle voulait venir avec moi. Le bonheur! Elle était prête: elle avait mis ses leggings et ses souliers de course. On a couru un kilomètre ensemble. Elle veut s'entraîner pour le petit marathon. Mon but est atteint. Au-delà d'être en forme, c'est le message envoyé à mes enfants qui m'importe. Ils voient leur mère bouger et ils ont le goût d'en faire autant.

Un bobo à signaler?

Aucun! J'avais un peu de douleur durant le premier mois, mais elle est presque disparue. Mon corps a pris le rythme.

L'entraînement, ça va?

Ça va super bien, je me sens en forme, je trippe. J'ai vraiment l'impression d'avoir un long souffle, ce que je n'avais pas avant. En travaillant les fondements, j'ai beaucoup amélioré ma capacité d'oxygénation. Mes pulsations au repos ont aussi diminué. Je dors bien. Je suis dans une phase stable, un plateau. Ça roule. Je travaille surtout en intensité. Mes distances ont diminué, je cours environ 50 à 60 minutes. La motivation? Ça va numéro un. Il fait beau, le «rush» de fin d'année scolaire est terminé.

Trucs alimentaires adoptés

J'allais toujours courir à jeun. Maintenant, je prends deux portions de glucides avant de courir. Jamais l'estomac vide. Comme mes dépenses énergétiques augmentent, je dois aussi consommer davantage de protéines. Sinon, j'ai tellement faim ! Je traîne toujours ma bouteille d'eau. Une fois, j'ai oublié ma bouteille et je l'ai regretté, mon corps est maintenant habitué à être hydraté régulièrement.

Prochain défi: les vacances

Je vais courir en terrain inconnu pendant les vacances au Portugal. Sur le bord de l'eau, ça ira, mais en ville à Lisbonne, je devrai trouver un trajet qui me convienne... sans me perdre. Courent-ils là-bas? Me regardera-t-on de travers? Il fera chaud, ça ne me dérange pas trop, mais le prochain bloc d'entraînement, qui commence sous peu, risque d'être plus intense.

Comment te sens-tu à deux mois du marathon de Montréal?

J'ai hâte à la course, mais je savoure le moment présent. Je vais avoir goûté à trop de bienfaits et bénéfices pour tout laisser tomber après. Je veux garder la forme et m'entraîner à l'année longue.