Lors de ma dernière course (10km), j'ai fait un chrono de 48 minutes. J'ai été la 3e femme à franchir le fil d'arrivée! Pendant quatre nuits, je n'ai pas pu dormir, j'étais sur un gros «high».

Un petit bonheur lié à la course à pied

Lors d'une épreuve de 10 km à Saint-Jean-sur-Richelieu, il y a deux semaines, j'ai été la troisième femme à franchir le fil d'arrivée. J'ai fait un chrono de 48 minutes, soit 13,4 km/h! Pendant quatre nuits, je n'ai pas pu dormir, j'étais sur un gros «high». Je me suis bien sentie dans la course, j'avais de l'énergie. Je me fais reconnaître, les gens me disent bonjour, ça fait chaud au coeur.

Un bobo à signaler?

Aucun.

L'entraînement, ça va?

Le dernier mois d'entraînement a été plus ardu que le premier. Le mardi, je fais des intervalles pendant 1h50! J'arrive tout de même à bien supporter et je vois une nette amélioration de mes temps et de mon cardio. Quand je pousse au maximum, ma fréquence cardiaque oscille autour de 175. Avant, je tapais le 200. Je n'en reviens pas qu'en si peu de temps l'entraînement ait eu autant d'influence sur ma condition physique.

Courir à la chaleur

J'ai toujours bien supporté la chaleur - assez pour aller dans le sud en été! -, mais ma piscine ne me mouille pas plus que je le suis quand je termine ma course! Pour éviter les chauds rayons du soleil, je cours tôt le matin les week-ends.

Trucs alimentaires adoptés

Je ne cours plus sans mon Gatorade! Je fais moi-même le mélange que j'ajuste selon la température et l'humidité. Je traîne aussi de l'eau, parce que le Gatorade, c'est sucré. J'ai une ceinture à quatre bouteilles dont je ne peux plus me passer. Quand j'ai un long entraînement, je mets deux biscuits Newton aux figues dans la pochette. Ça m'évite d'être vidée après l'entraînement.

Conciliation entraînement-travail-famille

Ça va mieux depuis que l'école est finie. Je devais faire étudier le vocabulaire et les multiplications à mes enfants en courant ! Il y en a toujours un qui me suit. Un peu souvent pour le plus grand.

Comment te sens-tu à deux mois du marathon de Montréal?

J'ai hâte de courir, mais j'ai encore l'inquiétude de pouvoir courir à un bon rythme pendant 21,1 km. Quand je me donne à fond au 10 km, j'ai toujours une petite voix qui me dit à un moment ou à un autre: «ok, arrête et marche un peu». Cette voix se fait de plus en plus petite. C'est bon signe, je suis très encouragée.