Dans moins de deux semaines, le Laurier Gordon Ramsay ouvre ses portes (en présence du célèbre chef britannique) à Outremont. Tous ces impatients, ces curieux, ces sceptiques et ces nostalgiques qui attendent la nouvelle équipe avec une brique et un fanal seront enfin rassasiés.

Parce qu'ils savent qu'on ne leur fera pas de cadeaux, les responsables du Laurier offrent présentement une série de repas gratuits, sur invitation seulement, pour les gens de l'industrie et quelques clients fidèles. Ceux-ci sont ensuite priés de donner leurs commentaires sur l'expérience.

«L'exercice est très constructif», affirme le jeune chef Guillermo Russo, qui perfectionnera sa carte jusqu'à la toute dernière minute, soit jusqu'à ce que le premier client payant mette les pieds dans la désormais mythique rôtisserie de l'avenue Laurier.

Il suffit de passer une heure dans le restaurant de 254 places pour constater qu'il y a un souci maniaque du détail et que l'oeil de faucon de Marie-Christine Couture, une des partenaires dans cette grande aventure, ne supporte aucun relâchement.

«Il reste encore plein de petites choses à ajuster», avertit Mme Couture en nous faisant faire la tournée des deux étages du Laurier nouveau.

Le menu, par exemple, a ses hits (le poulet, évidemment, les mini-burgers, le saumon, le sandwich à la porchetta) et ses éléments «controversés». La crème brûlée à l'érable sera-t-elle encore au menu à l'ouverture? «Seulement si c'est la meilleure en ville!» assure la confiante restauratrice.

Voici ce qui vous attend au Laurier Gordon Ramsay:

- La façade est passée du jaune au blanc.

- Une salle à manger toute blanche, radicalement rafraîchie mais reconnaissable, avec ses banquettes d'origine, son plafond de liège brun foncé repeint en blanc, ses «artéfacts» en bois.

- Un très beau bar en bois avec plusieurs places assises, d'où on peut examiner le cellier vitré contenant une intéressante sélection de vins.

- Une petite station gril au fond du restaurant où les clients pourront observer des cuisiniers en action.

- Un premier étage revampé et une salle de réception privée, pour les débordements de fins de semaine ou pour accueillir des événements privés.

- Quelques grandes tables en bois communales.

- Des bavettes en coton, des crayons et autres surprises pour les enfants.

- Plusieurs serveuses du «bon vieux temps», dont Louise, Solange et Reine.

- Un menu de rôtisserie, toujours, où le poulet demeure la vedette, décliné de plusieurs manières. On utilisera toutes les parties de la bête, dans la mousse de foie de volaille, par exemple.

- Des produits locaux et saisonniers, dans la mesure du possible. Le menu pourrait changer trois ou quatre fois par année, pour suivre les saisons.

- Du bon café.

- Et finalement, le fameux mocha, fidèle au poste, tout comme le gâteau aux carottes, la tarte au chocolat et la traditionnelle sauce du Laurier.