L'eau d'érable pourrait à son tour profiter de l'intérêt des consommateurs pour les produits nutraceutiques, ces aliments qui apportent plus que leur valeur nutritive de base.

Une étude réalisée à l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels de l'Université Laval conclut que l'eau d'érable peut être un bon vecteur de probiotiques et de prébiotiques. Un premier pas, estime-t-on à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, qui a financé l'étude dans le cadre de ses projets de recherche. Il faut maintenant que l'industrie s'y intéresse.

Cela ne ferait-il pas un jus un peu cher? «Il faut 40 litres d'eau d'érable pour produire un litre de sirop, explique Geneviève Béland, directrice de la promotion et du développement des marchés pour la Fédération. L'eau coûte donc 40 fois moins cher.»

Quant au risque de voir l'eau d'érable dirigée vers la production de boissons au détriment du sirop, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, explique Geneviève Béland. Présentement, les producteurs acéricoles n'entaillent que la moitié de leurs érables, dit-elle. C'est d'ailleurs pour trouver de nouvelles utilisations à l'eau d'érable que la Fédération travaille à de tels projets de recherche. À quand la crème de beauté à l'érable?