Une nouvelle étude vient démontrer que l'alimentation de la mère peut influencer la santé du petit à venir. Dans ce cas-ci, c'est plutôt la mauvaise alimentation de la mère qui a intéressé une équipe de l'Université du Colorado qui travaille avec des singes.

L'expérience a duré cinq ans et une centaine de singes ont été impliqués. Les chercheurs ont étudié les grossesses des animaux. Une partie des futures mamans a reçu, en labo, une alimentation riche en produits gras. Environ 35% de la diète quotidienne. Les singes ont mangé du beurre d'arachide, des croustilles et du chocolat. Les scientifiques ont remarqué que leurs foetus présentaient déjà des problèmes de foie. Les petits singes nés de cette cohorte étaient tous rendus obèses à six mois. Et ce, indépendamment du poids de leurs mères. Car les mamans singes qui s'alimentaient mal n'avaient pas nécessairement un surplus de poids.Le Dr Jed Friedman, auteur principal de la recherche, croit que cela démontre que l'épidémie d'obésité peut commencer dès la gestation. Peut-être que l'alimentation grasse de la mère dérange ensuite le contrôle d'appétit de son enfant, avance-t-il en conclusion.

Cette recherche veut attirer l'attention sur le fait que les mères de tous les poids peuvent avoir des enfants qui auront ensuite des problèmes de poids, alors que les professionnels de la santé ont tendance à s'intéresser surtout aux femmes obèses. L'alimentation de la mère, peu importe son poids, semble avoir aussi un effet décisif sur la santé de son enfant.

Les Québécois mangent jusqu'à l'équivalent de 11 cuillères à thé de sucre le matin. Une de plus, et la limite maximale quotidienne serait atteinte. C'est énorme et c'est pratiquement le double de la moyenne canadienne, révèle un nouveau sondage Léger Marketing sur la consommation du sucre au Canada, le matin. Alors où se cache tout ce sucre? Là où on ne l'attend pas. Dans le yogourt aromatisé, entre autres. Les yogourts aux fruits peuvent contenir jusqu'à l'équivalent de six cuillères de sucre. Évidement, le café est une autre mine de sucre. Le buveur de café moyen en ajoute presque deux cuillères, dans chaque tasse. Et avant 10h, il aura déjà avalé deux tasses. Pire encore: les amateurs de thé sucrent davantage leur thé! Heureusement, ils en boivent moins dans une journée.

De toutes les provinces, les Albertains sont ceux qui ont le plus tendance à ne consommer aucun sucre au petit déjeuner.

Preuve irréfutable que les consommateurs (et surtout les consommatrices) ne sont pas prêts à avaler n'importe quoi, Danone a annoncé qu'il cessera de produire Essensis. «Le Danone de la peau» n'aura donc pas réussi à convaincre les consommatrices de sauter à pieds joints dans le monde de la «nutricosmétologie» ou de la «dermonutrition», selon le terme choisi.

Toute la campagne de promotion du yogourt tourne autour de concepts pharmacologiques, difficiles à déchiffrer. Surtout pour un produit d'épicerie. Essensis contient des extraits de thé vert, de la vitamine E, des bactéries probiotiques et de l'huile de bourrache. Il promet de «nourrir la peau de l'intérieur», à condition qu'on suive la recommandation d'en manger un petit pot à tous les jours. Danone Canada avait préféré attendre avant de lancer le yogourt qui rend belle ici. Ce ne sera pas pour cette fois.

Après avoir joué la carte du moins gras et du naturel, la croustille joue l'ultime corde sensible des gourmets: l'achat local. Lays vient de lancer sa dernière campagne publicitaire où elle affirme que ses croustilles sont faites de pommes de terre de chez nous. Vérifications faites, Fritolay Canada achète bel et bien des pommes de terre dans six provinces canadiennes, dont le Québec. Alors si vous avez une rage de chips, sachez que vous encouragez un producteur de pommes de terre du coin!

Une consommation continue d'oméga-3 de source marine avant, durant et après la ménopause peut diminuer la détresse psychologique et les symptômes dépressifs légers. Les bouffées de chaleur seraient aussi moins fréquentes.

Une équipe de la faculté de médecine de l'Université Laval a mené une étude sur la consommation de suppléments d'oméga-3 auprès de 120 femmes de 40 à 55 ans. Une partie des participantes avaient en main un diagnostic de dépression et une partie avait déjà souffert de dépression.

Les participantes ont été divisées en deux groupes. La moitié consommait des gélules contenant l'équivalent d'un gramme d'oméga-3, tandis que l'autre utilisait, sans le savoir, un placebo. Après huit semaines de traitement, celles qui avaient pris les oméga-3 avaient considérablement amélioré leur état. À condition qu'elles souffrent de dépression légère. Les femmes qui éprouvaient des symptômes de dépression plus sévère n'avaient pas les mêmes effets positifs.

Le groupe a utilisé des suppléments plutôt que du poisson gras pour des raisons pratiques, explique le Dr Michel Lucas, auteur de cette étude. La dose quotidienne équivalait à 47 grammes de saumon d'élevage.

L'étude a été menée entre 2005 et 2007. Elle a été financée par la Chaire André et Lucie Chagnon et les suppléments remis aux patientes ont été fournis par un fabricant européen de gélules d'oméga-3. Les résultats ont été publiés dans l'American Journal of Clinical Nutrition.