Le consommateur américain ne paraît pas prêt à céder sur l'essentiel malgré la crise, déclarant qu'il n'achètera pas moins de déodorant, de viande ou de produits d'entretien, mais qu'il pourrait réduire les repas pris à l'extérieur, selon une étude d'Unilever publiée jeudi.

Plus de 98% des personnes interrogées ne réduiront pas leurs dépenses pour acquérir des produits de première nécessité: déodorants, piles, légumes en conserve, viande et poisson frais, shampooing et savons, produits d'entretien de la maison, lessive, margarine, antalgiques, nourriture pour animaux, mouchoirs en papier et papier de toilette.

En revanche, les cinq produits les plus susceptibles d'être abandonnés sont les désodorisants pour la maison, les biscuits, la bière et le vin, les plats surgelés et les boissons gazeuses.

Dans cette étude intitulée «Gagner des consommateurs en des temps difficiles», le groupe d'agroalimentaire et de cosmétiques anglo-néerlandais indique que «plus de 30% des consommateurs mangent plus souvent à la maison et moins à l'extérieur».

Seuls 7% d'entre eux veulent réduire leurs dépenses de santé et 8% de logement, mais 55% leurs dépenses de loisirs, 50% de vacances et 41% de d'habillement.

Les consommateurs ne sont pas prêts à sacrifier non plus la qualité. Ils suggèrent ainsi aux industriels des produits de consommation de proposer des quantités légèrement moindres pour le même prix, plutôt qu'une qualité moindre pour le même prix.

Par ailleurs, «les petites courses à l'épicerie du coin sont en baisse et les grosses courses qui permettent de refaire ses provisions pour un bon moment sont privilégiées», selon Unilever.